mercredi 28 juillet 2010

Découvrir le vaste monde

Petit Lierre ne doute de rien.
Puisque les grands s'en vont avec leurs vélos et s'amusent à dévaler la colline à toute vitesse, puisqu'il a depuis peu son propre vélo et puisqu'il a compris comment le faire avancer, Petit Lierre s'en va.
Tout seul.Il n'a besoin de personne pour ouvrir la porte de la maison, ni celle de l'abri où il range son vélo (presque) tout seul.
Il lui reste pourtant quelques petites choses importantes à apprendre : mettre un casque, tourner le guidon, freiner quand ça descend trop vite... Et là bas, au bout de la ligne droite du trottoir encore encombré par les effets de la tempête, il n'imagine pas non plus quelles complications l'attendent avant de parvenir en haut de la colline...
Alors Myosotis va le rattraper, lui répéter qu'il doit prévenir avant de sortir de la maison, le ramener avec tendresse et diplomatie vers le jardin, puis l'emmener faire sa sieste. Chaque chose en son temps.

lundi 26 juillet 2010

Tornade ?

Au moment où les nuages de plomb sont arrivés, une alerte météo extrême annonçait une tornade. On n'y croyait pas tout à fait (on espérait simplement un bon orage qui rafraîchisse l'atmosphère) et le parasol est resté à sa place, au-dessus de la vieille table de jardin... Quelqu'un a seulement proposé de poser par-terre les pots dans lesquels Petit Bouton d'or fait grandir 4 futurs grands arbres. C'était une bonne idée mais on a eu tout juste le temps de la mettre à exécution. Il a fallu rentrer très vite et fermer la porte, dans le vent qui s'est déchaîné soudain et qui a tout emporté, avant une averse si violente qu'on ne voyait plus les branches s'effondrer autour des maisons. Et après... On s'est retrouvé sans électricité puisque les fils étaient tombés avec les branches (et il faisait toujours chaud)... On est sorti pour évaluer les dégâts...

Sans trop de regrets pour la vieille table et le vieux parasol, on est allé aider le voisin à dégager l'accès de sa maison...

Par chance, sa voiture n'était pas garée là où sont tombées les plus grosses branches.

D'autres gens ont eu moins de chance et l'on n'en finit pas d'égrener les cas plus graves, en se réjouissant quand même lorsque l'électricité revient. Et les petits arbres rescapés (ainsi que les bougies anti-moustiques) sont sains et saufs...

jeudi 22 juillet 2010

Norman Rockwell

C'est une exposition temporaire comme on ose à peine en rêver : des oeuvres collectionnées par George Lucas et Steven Spielberg (l'un possède des esquisses de tableaux achevés que possède l'autre, et vice versa), présentées par eux-mêmes dans un petit film très simple. Ils évoquent leur admiration pour Norman Rockwell et l'inspiration qu'ils trouvent dans ses tableaux... Et on les comprend sans peineC'est drôle ou touchant, plein de vie et toujours tendrement croqué. Loin de la caricature mais malicieux, et si près du coeur et des rêves des gens ordinaires...

Et parmi les heureuses surprises, un portrait de Gary Cooper en cours de maquillage pour un film muet, noir et blanc bien sûr... L'antiquité du cinéma !