jeudi 9 juillet 2009

Noces de...

Puisque j’ai mis mes lèvres à ta coupe encore pleine,
Puisque j’ai dans tes mains posé mon front pâli;
[…]
Puisqu’il me fut donné de t’entendre me dire
Les mots où se répand le Cœur mystérieux;
[...]


Te souviens-tu, Myosotis? Il y a 15 ans aujourd’hui nous nous mariions. Quelle aventure ! Tu m’avais séduit par le pétillant si pur de tes yeux, la douceur de ton visage, ton esprit si vif et ton cœur si pur…

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie

Le grand Poète m’avait bien aidé à te dire mon amour. Après 15 ans nous avons bien changé. La route est sinueuse mais je ne peux l’imaginer sans toi. Tu es toujours aussi belle, Myosotis, et si douce à mes côtés. Pour un jour je t’emprunte ce blog que je suis si heureux de te voir écrire. Tes lectures se sont élargies, tes espaces agrandis, alors à mon tour je puise à nouveau à plus grand que moi pour te redire mon amour


Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa
chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois
dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

Grand Chêne

3 commentaires:

Graptor a dit…

joyeux anniversaire...
je n'aurais pas voulu d'un autre beau-frère ;-)

jardinette a dit…

joyeux anniversaire et longue vie à vous 2 et +++
qui mieux que les poètes ont écrit sur l'amour ??? les amoureux biensûr ! bisous à tous .

Coumarine a dit…

ohhhhhh
je lis que c'est ton (votre) anniversaire de mariage...
De tout coeur, je te le souhaite riche et fécond...