mardi 12 avril 2011

Le deuil de la nature

Habituellement, le printemps est à Washington DC une vraie saison de fête où l'on s'émerveille.

Mais cette fois, tous les bourgeons et toutes les fleurs promises n'ont pas pu cacher la misère : trop d'arbres mutilés par les rudesses de l'hiver, trop de branches encore éparpillées au pied des troncs, trop de vide là où s'élevaient naguère des bosquets touffus...
Pour couronner le tout, chaque arbre fleuri a payé un lourd tribut aux orages de saison : des fleurs à peine écloses jonchaient le sol alors que la plupart des bourgeons étaient encore fermés par le froid...
Cherry Blossom a bien eu lieu, on a célébré les pétales délicats qui sont parvenus à habiller les cerisiers du Japon plantés le long des belles allées.

Mais on n'a pas oublié un instant le deuil que la nature elle-même semblait porter comme nous

1 commentaire:

lise a dit…

Quand la nature est en deuil, je sens le vide et la pollution, sa beauté me manque.