mardi 20 août 2013

Comme une naissance

Il fallait bien que cela arrive un jour... Mademoiselle Bee est partie faire ses études en France.
Elle  a passé 18 ans à la maison, elle a grandi (beaucoup), elle a appris (ce que l'on peut à son âge) et elle a travaillé (énormément). Bac en poche, le moment était venu pour elle de passer à autre chose... Dans la joie de partir exactement vers ce qu'elle désirait.


Et de même que sa naissance était un évènement attendu, logique et nécessaire, son départ était prévu, souhaitable et inévitable. Mais au moment de passer en salle de travail, comme on aimerait que ce soit déjà fini ! Et au moment de boucler les valises, de la serrer encore une fois très fort et de voir son taxi s'éloigner, comme on souhaiterait échapper à la douleur !
Le Grand Chêne est parti avec elle pour veiller à son installation. Elle ne sera pas très loin de ses grands-parents ni de ses oncles et tantes, elle a des amis et elle retrouve le pays natal dont elle se souvient très bien, puisqu'elle avait 10 ans au moment de le quitter. Tout va pour le mieux, c'est entendu...
Pourtant, depuis l'autre rive, on ne peut pas se défendre d'avoir des sentiments mêlés : Myosotis désormais membre de l'immense confrérie des Mamans de grands enfants découvre la suite de l'aventure commencée en salle de travail... Donner la vie, c'est un engagement d'amour pour l'éternité...

4 commentaires:

jardinette a dit…

toujours la douleur et la joie mêlée l'arrivée du 1er bébé !quel évènement partagé par toute la famille ! le départ du nid de ce même "bébé" ,c'est une suite logique et prévue mais ô combien difficile !
bon vent à celui qui part , bon courage à ceux qui restent !
de tout coeur avec toi!

tricotine a dit…

et nous on récupère le dit-bébé, on prend la suite, mais de loin, pour qu'elle puisse continuer de grandir comme elle le souhaite...
La distance n'efface pas,cependant, la douleur de la séparation mais elle s'atténue avec le temps car on est heureux de savoir l'autre en pleine réalisation de son rêve ou de son souhait....
la vie me semble être qu'un va et vient infini...

mamilouve a dit…

Comme je te comprends, Myosotis ! Les départs des oisillons sont toujours un peu angoissants. Ou beaucoup. Surtout s'ils partent de l'autre côté de l'Atlantique et expérimentent en même temps l'envol, la solitude, les études supérieures et un nouveau cadre de vie. C'est beaucoup ! En même temps, il faut leur faire confiance. A eux et à soi aussi, à l'éducation qu'on leur a donnée, à la force qu'on a tenté de leur insuffler, à l'amour sur lequel ils savent pouvoir compter, à l'entourage familial sur place... C'est cela être parents. C'est cela grandir. Bon courage !

Anonyme a dit…

Je comprends à quel point le départ de ta fille est douloureux pour toi, chère Myosotis! Surtout quand elle s'en va loin, même si Internet facilite les contacts,c'est la "présence" qui manque. Mais tu y es préparée depuis longtemps et c'est vrai que les parents souhaitent l'épanouissement de leurs enfants dans les études qui leur conviennent. Je souhaite à ta fille de découvrir ses études supérieures avec toute la joie d'apprendre. Et aux parents la consolation de la savoir heureuse.
Bisous affectueux,Lorraine