mardi 4 février 2014

Si par une nuit d'hiver...

Ce n'est pas que la vie se mette soudain à ressembler à un roman... Non, rien de palpitant. Le quotidien, c'est tout (et ce n'est déjà pas si mal, du moment que le chauffage fonctionne).
Mais un quotidien si régulièrement marqué par des alertes météo sans suite (hazardous weather outlook et autres winter storm warning) que l'on hésite : soit on n'y croit plus, on ignore, et le jour où les écoles ouvrent effectivement deux heures plus tard à cause de la neige ou du verglas ou d'on ne sait quoi, on est surpris ; soit on reste attentif, responsable et concerné ; soit on se prend à rêver... Un beau texte... Un bon livre...
Et c'est ainsi que le roman d'Italo Calvino s'est imposé : toute la magie de la littérature, tournée en dérision alors même que le talent de l'écrivain se déploie... Une dizaine de romans commencés, une quête de cohérence menée avec un clin d'oeil ici et là, toutes les ficelles du genre étalées sous nos yeux, en grand, et pourtant, on se laisse prendre à chaque fois...

Et ce soir encore... Si par une nuit d'hiver, un voyageur...

(Merci au Grand Chêne, voyageur lui aussi ces jours-ci, qui s'est amusé à regarder cet hiver d'un autre oeil, un soir où il avait vraiment neigé...)

2 commentaires:

Adrienne a dit…

J'admire aussi Calvino :-)
Bonne neige!

Bonheur du Jour a dit…

Si par une nuit d'hiver un voyageur est un de mes romans préférés. Je le relis d'ailleurs de temps en temps.