lundi 3 mars 2014

Il neigeait, il neigeait toujours...

Mais quand les flocons blancs eurent enfin cessé
D'assaillir la colline et les arbres glacés,
Le soleil épandit sur les bourgeons futurs
Diamants, éclats d'acier, paillettes de froid pur.

Tout, après la tempête, en fut transfiguré.
On respirait enfin, on osait espérer,
Puisque le mois de mars apporte le printemps
Que demain serait doux, magnifique, apaisant.

Las, il n'en sera rien, il faut attendre encor...
La neige tient les coeurs, l'hiver est le plus fort.
Du vent ou du verglas qui sait ce qu'on redoute ?
Les enfants en tout cas ne prendront pas la route

Des écoles fermées une nouvelle fois.

Mais enfin, comment font-ils, ceux qui habitent dans les états situés plus au nord ? Et les Canadiens ? Ils n'arrêtent pas de travailler pendant tout l'hiver ! Qu'est-ce qui manque, autour de Washington DC, pour que la vie continue malgré les frimas ?


2 commentaires:

Adrienne a dit…

hé oui, ça montre bien comme tout est relatif!
chez nous le jour où on fermera les écoles doit encore arriver (on passe des nuits à déblayer la neige et on jette sur les routes des tonnes de sel)
il m'est arrivé déjà deux fois de faire 15 km à pied en partant la veille pour être sûre d'arriver à l'heure le matin pour mes cours ;-)

Anonyme a dit…

et chez nous il pleut et il vente en permanence ! on ne peut rien faire non plus, tout est trempé, et l'eau, dans les campagnes, nous encercle . Notre petit coin, heureusement est loin de la tempête, il nous reste alors la marche à grands pas pour garder un semblant de tonus ...
Courage ... profite pour faire de belles photos et nous montrer les belles guirlandes décrites dans ce joli poème.