vendredi 30 juin 2017

Chats de juin...

... l'été commence bien !
Dans notre voisinage, être disponible pour rendre service signifie essentiellement devenir "cat-sitter" (comme baby-sitter, mais on en revient couvert de poils de chat).
Voilà donc les aimables félins qui ont occupés ces premiers jours de vacances, de gauche à droite :



* le chat roux, Bob, proche voisin, deux visites quotidiennes pour le nourrir savamment (la fille de ses maîtres est vétérinaire) et lui donner son médicament contre l'artrite...
* les deux frères tigrés, Brother Cat et Sister Cat, encore plus proches voisins, habituellement occupés à chasser dans les jardins mais cantonnés à des tâches ménagères (faire tomber les conserves des étagères du garage et gratter je ne sais quoi sous les meubles) en l'absence de leurs maîtres...
* notre Jason gris sombre et blanc, si discret quand on veut le câliner, si envahissant quand on cherche à travailler (en particulier au clavier d'un ordinateur)...
* le chat blanc aux yeux verts, Hélios, adopté en Égypte par une collègue qui habite un peu plus loin, énorme animal qui perd ses poils par poignées mais qui a le secret de ronronner tout en miaulant de façon irrésistible...
Ils sont tous là, dessinés par Mademoiselle Bee qui a ajouté les signes japonais pour exprimer le ronronnement.
Heureusement que nous avons le nôtre à la maison. Car sinon, quand reviennent les maîtres de chacun, il serait cruel de perdre la sensation de leur affection avide et intéressée, mais si douce au toucher... Ce regard clair fendu de noir qui semble juger mais qui se voile d'abandon sous la caresse... Cette vibration intense, témoin de leur plaisir à notre contact, qui dure tant qu'ils le veulent bien et s'interrompt soudain pour un miaulement culpabilisant devant la porte fermée, ou une autre activité de leur choix...
Ici reviennent les mots de Colette, qui laissait Paris derrière elle sans regret, avec
ces cubes sans jardins, ces logis sans fleurs où nul chat ne miaule derrière la porte de la salle à manger, où l'on n'écrase pas, devant la cheminée, un coin de chien traînant comme un tapis, ces appartements privés d'esprits familiers, où la main en quête de cordiale caresse se heurte au marbre, au bois, au velours inanimés...
On ne prétendra pas qu'il soit toujours facile de prendre soin de ces compagnons à quatre pattes, mais l'évidence s'impose : s'occuper des bêtes constitue une merveilleuse expérience humaine...

2 commentaires:

jardinette a dit…

ils sont petits mais occupent une grande place dans notre coeur et dans la maison !ils sont partout , ce qui complique les choses quand on les cherche ! ne pas les déranger quand ils ont trouvé
une place idéale ! oui , celle qui justement nous gêne !c'est la meilleure ! on les aime tant, on ne peut pas leur en vouloir , ils nous ont adoptés , soyons heureux !!!

Adrienne a dit…

s'occuper des chats des autres, c'est un travail à temps plein, surtout si en plus des câlins et des croquettes, ils ont besoin de soins :-)
joli billet!