lundi 14 juillet 2008

Billet patriotique

Le 14 juillet vécu ailleurs prend une autre saveur. Ce n'est pas vraiment de la nostalgie, c'est pour le plaisir de penser un peu tricolore et de se remémorer le meilleur du pays natal... Indiscutablement, l'un des meilleurs souvenirs de Myosotis en France demeure la PAF. Les gracieuses évolutions des machines qui semblent (de loin) si légères... Le panache bleu blanc rouge qui se déploie comme un tapis (volant) ou qui souligne le dessin éphémère tracé par les pilotes sur le fond bleu du ciel... Le bruit assourdissant des moteurs qui s'atténue ou s'intensifie selon la distance et l'orientation des avions au cours de leurs figures...
Quand les Alphajets reviennent sur le tarmac, on reprend conscience de leur taille réelle et de la somme de travail que représentent quelques minutes de perfection aérienne. Les pilotes se rangent aux côtés des mécaniciens, le ballet est réglé jusqu'au bout dans ses moindres détails et l'empennage des avions apparaît taché par le colorant qui a servi à tracer les rubans tricolores si vite dissipés... Là où l'on croyait voir une féérie magique, on se souvient qu'il y avait prouesse technique et parfaite maîtrise de moyens humains, simplement humains.
Cette beauté-là se laisse contempler un peu partout dans le monde, mais le rendez-vous de juillet sur les Champs-Elysées est le plus sûr... De quoi donner envie de retourner vivre à Paris ? Mais non... Coïncidence du calendrier : le Grand Chêne vient d'apprendre (de source administrative) qu'il pourra rester en Amérique aussi longtemps qu'il le voudra, et son petit jardin avec lui...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si c'est ce que vous voulez, alors j'en suis très heureuse pour vous !
Amicalement,